Qui est derrière ce journal ?
Eh bien pour l’instant, je suis seul dans l’aventure Off Market. Même si j’aimerais, à terme, construire une équipe pour avancer plus vite, il me faut encore un peu de temps pour poser les bases de ce média. Aujourd’hui, je préfère rester anonyme, pour protéger ma famille de ceux qui s’imagineraient naïvement que je conserve mes investissements chez moi. Mais je peux tout de même vous partager un peu de mon histoire.
D’où je viens ?
Je viens d’une famille modeste, avec un père cheminot et une mère coiffeuse, dans une petite ville près d’Angers. J’ai grandi dans un environnement où l’on apprend à faire beaucoup avec peu. Mon père a eu la bonne idée d’investir dans l’immobilier pendant la crise des années 90. Il a acheté l’appartement où nous vivions et le local commercial juste en dessous. Il a ensuite passé dix ans de sa vie à rénover, en parallèle de son travail, ce qui allait devenir notre maison familiale. Une ruine transformée en une magnifique maison idéalement située et avec vue sur la Loire. Pour financer les travaux, il passait ses week-ends à chiner dans les brocantes, à la recherche d’outils ou d’objets à revendre. Aujourd’hui encore, à la retraite, il continue de rénover des maisons et à développer son patrimoine immobilier.
Mon parcours
Quant à moi, j’ai toujours cherché à gagner en indépendance. Dès très jeune, je faisais plein de petits business comme acheter et revendre des téléphones sur Leboncoin ou Backmarket. Après le lycée, j’ai lancé mon premier business en ligne : un site d’affiliation qui me permettait de toucher des commissions sur les inscriptions à des sites de rencontre. Grâce à des systèmes automatisés, j’attirais du trafic depuis Instagram pour alimenter mon blog. Le projet fonctionnait bien, jusqu’à ce qu’une mise à jour de la plateforme vienne tout arrêter.
À ce moment-là, je voyageais et travaillais autour du monde : Thaïlande, Australie, Indonésie, Nouvelle-Zélande, Canada, États-Unis… C’est aussi pendant cette période que j’ai commencé à m’intéresser à l’investissement. Nous étions en 2017, et tout le monde parlait de Bitcoin et de cryptomonnaies. J’ai investi juste avant l’éclatement de la bulle. J’ai perdu de l’argent, mais j’ai ai retiré beaucoup d’apprentissages.
Après trois ans de voyage, je suis retourné aux études, jusqu’à obtenir un Master en école de commerce. C’est à ce moment-là que j’ai pris l’investissement vraiment au sérieux. J’ai consacré des centaines d’heures à étudier chaque catégorie d’investissement : Bourse, SCPI, crowdfunding, private equity… J’ai testé différents acteurs et plateformes pour construire progressivement la stratégie qui me convenait le mieux.
Où je veux aller ?
Aujourd’hui, je travaille comme Responsable Marketing et Communication dans une entreprise spécialisée dans la Data, à Paris. En parallèle, j’ai créé Off Market pour partager mon expérience et mes découvertes dans le monde des actifs tangibles. J’y parle de montres, de vin, d’art, et d’autres biens rares qui ont une histoire à raconter.
Off Market, c’est un journal pour les curieux, ceux qui veulent apprendre et aller plus loin. Quand on a une stratégie patrimoniale passive et à long terme, cela peut devenir monotone. Ici, on sort de la finance purement numérique pour partir à la rencontre de la minutie des maisons d’horlogerie, du savoir-faire des domaines viticoles, ou de l’histoire derrière une pièce de monnaie. Off Market, c’est mon carnet de bord, où je partage mes réussites, mes erreurs et mes découvertes, en essayant toujours d’être le plus concret, transparent et chiffré possible.
Bonne lecture.